Découverte par les étudiants des fours à bois, de leur ampleur, de leur architecture, 10 octobre 2019.
Dans le cadre de leur diplôme, les étudiants de l ‘École Duperré ont été amenés à reconsidérer l’avenir du Musée de la poterie, en repensant la scénographie d’exposition intérieure de la chapelle, mais aussi en proposant une extension architecturale permettant de loger accueil-billetterie, librairie et parfois, un espace de travail et de réunion, afin d’accueillir des historiens, chercheurs, artistes, en résidence au musée.
Il s’agit d’un projet prospectif, permettant d’imaginer le futur de ce beau musée qui a déjà plus de trente ans.
Trois structures sont une nouvelle accroche pour le musée dans la vie du village, placées sur le parvis de la chapelle, au milieu des arbres, et donnent au visiteur la possibilité d’imaginer ce qui se passe à l’intérieur. Les formes architecturales évoquent des pots tournés puis scindés en deux.
Vue face à La Chapelle, depuis la Gran’ Rue, La Borne, Projet « Tours » de Jade Richard, École Duperré Paris.
Plan masse au 1/200e du site de La Chapelle avec implantation du projet de Jade Richard, École Duperré Paris.
Coupe longitudinale d’implantation sur le parvis de la chapelle du musée de la poterie. Projet de Jade Richard, École Duperré Paris.
Vue des trois modules, depuis l’office de tourisme et la Gran’Rue, LaBorne, projet Jade Richard, École Duperré Paris.
Module accueil-billetterie, coupe transversale, projet Jade Richard, École Duperré Paris
Module de travail, coupe transversale, projet Jade Richard, École Duperré Paris.
Module vitrine, coupe transversale. Projet de Jade Richard, École Duperré Paris.
L’ensemble des trois structures architecturales est à la fois signalétique et fonctionnel, il s’insère dans la trame végétale existante et dialogue avec elle, tout comme avec la trame architecturale de La Chapelle.
Plan, d’implantation du projet muséographique « l’ombre prend vie », de Hélène Fief, École Duperré Paris.
Le parcours de visite du musée débute par un espace immersif, où le visiteur se voit confronté à l’ombre des objets céramiques qu’il découvre dans la suite de sa déambulation.
Son imaginaire est ainsi éveillé par ces ombres d’objets familiers. Dans un second temps, le visiteur se trouve confronté physiquement aux œuvres et les découvre dans toute leur splendeur.
Vue du couloir d’immersion, un long banc en bois offre au visiteur la possibilité de prendre son temps et de découvrir petit à petit les œuvres, à travers la projection de leurs ombres. Ainsi, il se familiarise avec les formes archétypes de La Borne.
Sur l’estrade qui sert d’accès PMR au cœur, se trouve une sorte de grande étagère en porte à faux, où se trouvent les objets de la collection permanente du musée dont les ombres sont également projetées sur le mur de La Chapelle par intermittence.
Plan d’implantation du projet de Hélène Fief, École Duperré Paris. Dans la partie droite du transept, se trouve l’espace d’exposition temporaire et sur le cœur près de autel, les objets religieux.
Coupe de la nef, projet muséographie, Hélène Fief, École Duperré Paris.
Vue depuis l’entrée du musée. Les pièces sont déposées dans de grandes bauges de terres posées à même le sol et pour certaines suspendues au dessus.
La muséographie évoque les étapes de transformation de la terre par le feu : du matériau brut à l’objet métamorphosé par le feu de bois.
Cette évolution évoque une élévation céleste rappelant le contexte dans lequel les pièces sont exposées : une chapelle.
Bauges de terre brute dans la nef, rougeoiement du four dans le transept et enfin passage au divin dans le chœur.
Dans le transept gauche, des étagères de stockage éclairées de façon rougeoyante rappellent la manière dont on place les pièces céramique dans les fours, il s’agit d’un espace de stockage des pièces de la collection du musée qui se fait « à vue ».
Au centre à la croisée du transept, l’espace d’exposition temporaire.
Dans le cœur, les pièces sont comme en lévitation devant l’autel, la lumière est blanche et le regard s’élève vers le ciel
Plan d’implantation lumière dans La Chapelle.
Le projet prend notamment vie grâce aux lumières mises en place dans la scénographie.
Elles évoquent de manière subtile des lieux et des ambiances : le poids des oeuvres utilitaires, le rougeoiment du feu et la lumière céleste.
L’usager est invité à prendre son billet pour le musée à l’accueil, le long du côté droit de la chapelle. Celui-ci se prolonge sur le côté et mène à l’arrière de celle-ci, où des espaces de travail, de stockage de documents et d’oeuvres sont à diposition pour des invités, tout en offrant un contact visuel avec la forêt.
Un interstice entre la chapelle et l’extension mettent en évidence les murs de celle-ci.
Vue de la chapelle depuis le parvis, entrée et accueil billetterie, projet de K2vin Jouatel, École Duperré Paris.
Élévation de l’extension architecturale le long de La Chapelle. Projet de Kevin Jouatel, École Duperré Paris.
À l’arrière de la chapelle, trois espaces sont reliés par des couloirs vitrés. Ils cadrent la forêt et proposent un espace de travail, un espace de stockage pour la collection du musée, qui devient une vitrine tournée vers la forêt, et un espace de vie et de détente pour les résidents-chercheurs.
Ces trois espaces s’organisent autour d’un patio pouvant accueillir à l’air libre un vernissage, une réunion…
Vue depuis la forêt, photographie de maquette, projet Kévin Jouatel, École Duperré Paris.
Espace de stockage vitrine, au chevet de la chapelle et tourné vers la forêt. Projet de Kevin Jouatel, École Duperré Paris.
Dans le prolongement de la chapelle de La Borne, qui a l’époque de sa construction vers 1898 était restée inachevée faute de moyens suffisants, se dresse désormais un nouveau bâtiment, constitué d’une grange ouverte et d’un hall vitré, qui rappellent par leur volumétrie les édifices vernaculaires des environs et qui accueillent en leur sein un accueil-billetterie-vitrine.
Vue en plan de La Chapelle et de son extension. Cette dernière rapproche le musée de la Gran’ Route et permet de gérer par le parvis des bâtiment la pente douce d’accès pour les personnes à mobilité réduite.
Vue de l’extension depuis la Gran’ Route. Projet Justine Simöens, École Duperré Paris.
Le nouveau bâtiment peu être traversé sur les côtés, toute l’année, et offre un regard sur une partie des collections du musée, même lorsque celui-ci est fermé. À l’intérieur de l’espace vitré, on trouve la billetterie librairie, du rangement et des espaces de travail pour des résidents ou des petits groupes scolaires.
Depuis l’intérieur de l’accueil, vue vers l’entrée de La Chapelle au fond, donc vers le musée. Sur la droite, un petit espace de travail mobile, et à l’avant des éléments de rangement et de vitrine. Projet Justine Simöens, École Duperré Paris.
Élévation gauche de La Chapelle avec son extension. Projet Justine Simoëns, École Duperré Paris.